Mobilisation devant le Panthéon

Mobilisation devant le Panthéon

Vendredi 31 janvier, samedi 1er février, des centaines de personnes se sont réunies à Soultz, Nantes, Nanterre, Flers, Montpellier, Rennes, Granville et Paris pour faire entendre, au cap symbolique des 1000 jours de détention de Cécile Kohler et Jacques Paris, 843 jours pour Olivier Grondeau, leur insoutenable situation et pour réclamer leur libération immédiate et inconditionnelle.

Déroulé

À Paris notamment, sous le soleil hivernal, des prises de paroles se sont succédées sur une camionnette transformée en estrade :

  • par Noémie, sœur de Cécile Kohler, et leur parents, Mireille et Pascal
  • par Jean-Luc Roméro-Michel, adjoint à la Mairie de Paris, en charge des droits humains
  • par Marie-Brigitte, amie de Jacques Paris
  • par Tristan Bultiauw, ami d'Olivier Grondeau et porte-parole du collectif Liberté pour Olivier
  • par Louis Arnaud, ancien otage en Iran
  • par Bernard Phelan, ancien otage en Iran
  • par un représentant d'Amnesty International

Noémie est au micro, ses parents se tiennent de part et d'autre, une affiche à la main Jean-Luc Roméro-Michel avec son écharpe d'élu au micro Mireille, amie de Jacques, au micro Tristan, ami d'Olivier et porte-parole du collectif, au micro Louis Arnaud au micro Bernard Phelan au micro

Quelques vidéos de ces prises de parole seront bientôt disponibles.

Les banderoles roses sont écrites en persan, la traduction pourrait être : Sepâh, preneur d'otages (Sepâh étant une section des gardiens de la révolution) et Ministère du renseignement et de la torture.

Ont également été lus le poème de Gérard de Nerval, El Desdichado, dont Olivier avait laissé un vers sur un mur d'une cellule de la section 209 (Louis Arnaud l'a lu lorsqu'il est passé dans cette même cellule) et des extraits de Torture blanche de Narges Mohammadi.

Louis Arnaud au micro, à côté se tiennent Thérèse et Alain Grondeau, les parents d'Olivier

Devant le cercle formé par quelques centaines de soutiens parfois venus de loin était disposée une mise en scène des conditions de détention en 209 : 8m² sous forme de tapis et quelques couvertures. Des pancartes noires détaillant ces conditions étaient disposées tout autour.

La diffusion de la chanson de Barbara, La Solitude, citée par Olivier dans sa tribune, a servi de conclusion à l'événement.

Échos

Les médias, y compris la presse persanophone comme BBC Persia ou Iran International étaient présents pour donner de l'écho à cet événement et au message que nous étions venus faire passer : nos proches subissent depuis bien trop longtemps une détention arbitraire pour des jeux politiques qui, pour répéter Olivier, "ne les concernent en rien et les laissent à bout de forces". Il est urgent de les faire sortir. Notez qu'une revue de presse est en cours de préparation et sera prochainement disponible sur notre site.

Des personnalités politiques étaient également présentes, telles Chloé Ridel (eurodéputée PS), Emmanuel Fernandez (député du Bas-Rhin FI / NFP) et Jean-Luc Roméro-Michel (adjoint à la Mairie de Paris, en charge des droits humains). Vendredi 31 janvier au soir, François Bayrou et Emmanuel Macron s'exprimaient sur X :

Merci à tous les soutiens, proches, ami·es, familles d'avoir été là ou d'avoir envoyé vos forces à distance !