Actions auprès du Parlement européen

Actions auprès du Parlement européen

En début de semaine nous étions au Parlement européen de Strasbourg pour rencontrer plusieurs eurodéputés et les alerter sur la situation d’Olivier, Cécile et Jacques avant la mise au vote, le jeudi 23 janvier, d’une résolution sur la répression systématique des droits de l'homme en Iran, notamment les cas de Pakhshan Azizi et Wrisha Moradi, et la prise en otage de citoyens de l'Union. Cette résolution a été adoptée. Retrouvez dans ce billet le compte-rendu de notre action.

Mission d'information

Une salve de mails a été envoyée auprès de l'ensemble des eurodéputé·es de la commission des Affaires étrangères et de la sous-commission Droits humains pour leur demander de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider à la libération d’Olivier, en insistant sur la nécessité d’une coordination de l’Union européenne sur ce sujet de la “diplomatie des otages”.

Sous l'impulsion de Chloé Ridel, la délégation française du groupe des Socialistes et Démocrates a réussi à faire inscrire dans la résolution, dont il était déjà prévu qu'elle serait débattue lors de la session plénière de fin janvier, les noms des otages de l'UE qui ont été rendus publics (voir l'intervention de Chloé Ridel lors du débat). Avec des représentantes du comité de soutien pour Cécile Kohler, nous avons été invité·es à rencontrer la délégation S&D mercredi 22 janvier et à solliciter des rendez-vous avec d'autres euro-député·es.

C'est ainsi qu' nous avons pu obtenir de rencontrer les député·es Bernard Guetta (Renew), Christophe Gomart (PPE) et Nathalie Loiseau (Renew) afin de plaider la cause d'Olivier, Cécile et Jacques. D'autres rendez-vous devraient pouvoir s'organiser, notamment avec Mounir Satouri, président de la sous-commission Droits de l’homme (les Verts) et Rima Hassan, membre des deux commissions (la Gauche).
Voir notamment l'article paru sur RFI et dans les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).

Contenu de la résolution adoptée

Voir le communiqué de presse du Parlement européen

De façon résumée, dans ce texte les eurodéputé·es :

  • expriment leur ferme opposition à la peine de mort en Iran, exercée en particulier à l'encontre de prisonnières et prisonniers politiques ;
  • dénoncent la répression incessante des droits humains et la persécution des minorités par le régime iranien ;
  • condamnent fermement la diplomatie iranienne des otages et appellent à libérer les otages européens, notamment Olivier, Cécile, Jacques et Ahmadreza Djalali.

Et maintenant ?

Chaque fois que c'était possible, nous avons insisté sur la nécessité d'actions concrètes, la première étant la rédaction et la cosignature d'une lettre appelant la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, à coordonner une action de l’Union européenne pour la libération immédiate et inconditionnelle des otages. Nous avons demandé à ce qu'un groupe de travail se saisisse du sujet et explore les recours possibles et nous ferons des relances tant que rien ne sera engagé.

En parallèle, nous creusons la piste d'exiger de l'UE qu'elle saisisse la Cour Internationale de Justice.

Image d'accroche : © Frederick Florin / AFP - avril 2024